AA Rétro : la Biennale de Venise, 25 ans plus tôt
Il y a 25 ans, en 2000, la 7e édition de la Biennale d’architecture de Venise prônait une architecture « moins esthétique et plus éthique », selon la thématique choisie par son commissaire Massimiliano Fuksas, « Città : less aesthetics, more ethics ».
Dans le numéro 330 (septembre – octobre 2000) de L’Architecture d’Aujourd’hui, l’architecte et critique d’architecture Luca Molinari revenait sur les apparentes contradictions de cette Biennale. Dans son article, il démontrait combien la manifestation vénitienne de l’an 2000 était marquée par la montée en puissance d’Internet. Plus largement, Luca Molinari faisait état d’une Biennale qui avait échoué à faire de l’architecture contemporaine autre chose qu’une production « esthétique ».
Aujourd’hui, pour Carlo Ratti, commissaire de la 19ᵉ Biennale d’architecture de Venise, l’enjeu n’est plus Internet, mais bien l’intelligence artificielle. Et pour l’architecte et ingénieur turinois, celle qui fait couler bien de l’encre, ne peut être pensée isolément. Elle doit absolument entrer en dialogue avec d’autres formes d’intelligence — naturelle, collective, artificielle — pour être mise au service d’une architecture de l’adaptation face à la crise climatique. C’est le fameux « Vivre avec » du pavillon français porté par l’agence Jakob+MacFarlane Architectes, associée aux agences Martin Duplantier Architectes et Éric Daniel-Lacombe Architectes.
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