Corinne Vezzoni s’est fait, depuis Marseille, un nom. L’époque veut parfois qu’on salue davantage la femme architecte que l’architecte tout court. Alors que la question de genre entrave l’appréciation d’un art, Corinne Vezzoni s’évertue à défendre une école méditerranéenne.

Sauf que son succès la détourne des rivages de la Belle Bleue, de ses maquis et autres pentes escarpées. Depuis trois ans, elle voit son agence retenue à Paris. Dernier concours en date, les gares du Grand Paris Express de Satory et de Rosny-Bois Perrier lui sont confiées.

Au pied du Tribunal de Grande Instance de Paris conçu par RPBW, elle livre aussi un immeuble de bureaux, le Thémis. Ces sites visibles et commandes exceptionnelles n’appellent, à ses yeux, ni démonstration, ni exubérance. Fidèle à son idéal, l’architecte reste ainsi dans la justesse et la mesure.

Retrouvez Corinne Vezzoni, Frida Escobedo, ou encore Françoise N’Thépé dans les actualités du numéro 424 d’AA, disponible en librairie et sur notre boutique en ligne !