© Serge Demailly
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Inclassable

La leçon de Mouans-Sartoux

Quel aurait été le sort de la commune de Mouans-Sartoux si le projet de l’« Espace de l’art concret » (EAC) n’avait pas vu le jour ? Comment aurait-elle échappé à son destin de cité-dortoir, satellisée par les pôles urbains et culturels que sont Nice et Cannes ? Telles sont les questions que s’est posé le journaliste Christophe Catsaros, dans la rubrique « Acteurs » du numéro 432 d’AA.

Mouans-Sartoux avait besoin de s’inventer un avenir, d’être une localité, plutôt qu’un non-lieu de plus où se déploie à perte de vue du pavillonnaire provençal indifférencié. Cela, son maire de l’époque, André Aschieri, l’a compris très tôt, dans les années 1990, bien avant que le développement culturel ne devienne un outil standard de gouvernance. La particularité du cas Mouans-Sartoux réside dans la radicalité et la justesse de son projet, ainsi que dans la place centrale qu’il est venu occuper dans la ville. Il constitue, encore aujourd’hui, un modèle qui remet les curseurs à leur place sur la question du rôle de la culture dans la fabrique urbaine, et plus particulièrement sur le partage de responsabilités entre pouvoirs publics et initiative privée dans la construction d’un commun autour de la culture.

L’histoire de l’Espace de l’art concret (l’EAC) est connue. En 1990, la rencontre d’un maire et de deux collectionneurs zurichois va permettre la création d’un centre d’art contemporain doté d’une réelle vocation publique. Le château de Mouans-Sartoux et son parc vont ainsi devenir les premières pièces d’un ensemble qui sera progressivement complété.

Pour lire l’intégralité de cet article, cliquez sur l’image ci-dessous.

© L’Architecture d’Aujourd’hui n°432

Cet article est extrait du n°432 de L’Architecture d’Aujourd’hui — Héritages et innovations — paru en septembre 2019 et disponible en libraire et sur notre boutique en ligne.

En 1998, les Ateliers pédagogiques livrés par Marc Barani, un espace destiné au travail avec les scolaires, cherche à inscrire le projet dans la vie des habitants de la commune. « Si les enfants viennent et y prennent goût, ils reviendront avec leurs parents », souligne Marc Barani, architecte de cette discrète structure.

Ce projet entre « pédagogie et nature » avait fait l’objet, dès sa livraison, d’un article dans le n°323 de L’Architecture d’Aujourd’hui, paru en 1999. (Re)lisez cet article, rédigé il y a 20 ans par Annie Zimmermann, en cliquant sur l’image ci-dessous.

© L’Architecture d’Aujourd’hui n°323

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