En 1962, L’Architecture d’Aujourd’hui dédie son numéro de septembre aux architectures « fantastiques ». Si certains des projets montrés dans la revue ont effectivement été réalisés, comme les « sculptures habitacles » construites par André Bloc pour le parc de sa maison, d’autres restent de l’ordre de l’utopie. C’est le cas du nouvel urbanisme de Yona Friedman.

Dans un article intitulé « Vers un urbanisme tridimensionnel », l’architecture de Yona Friedman est présentée comme une réponse aux demandes d’une société toujours plus mobile et dynamique. Sa « ville spatiale » prendrait la forme d’une grille tridimensionnelle, montée sur pilotis, sur laquelle la métropole se construirait progressivement.

Depuis les années 1960, Yona Friedman n’a eu de cesse de défendre une architecture mobile, faite par les habitants. L’exposition de la Cité de l’architecture & du patrimoine, jusqu’au 7 novembre 2016 est l’occasion de revenir sur son riche parcours. Au même moment, dans les jardins de Kensington à Londres, sa « Summer House » conçu dans le cadre du programme de la Serpentine Gallery montre que l’utopie peut parfois être réalisable.

« Yona Friedman, Architecture mobile = Architecture vivante »
Jusqu’au 7 novembre 2016
Cité de l’architecture & du patrimoine, Paris

« Serpentine Summer Houses 2016: Yona Friedman »
10 juin – 9 octobre
Kensington Gardens, Hyde Park, Londres
Plus d’information sur le site de la galerie Serpentine.

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