• Destroyed City Told, site. ©BOM architecture

  • Destroyed City Told, perspective intérieure. © BOM architecture

  • Destroyed City Told, perspective intérieure, patio. ©BOM architecture

Collaborations

Chamss Oulkadi, architecte de la mémoire

En 2014, Chamss Oulkadi (BOM architecture) remportait, avec Laurent Sanz et Mohamed Belhouari, un LafargeHolcim Award « Next Generation » (2e Prix) pour la région Afrique Moyen-Orient, une catégorie créée pour récompenser et mettre en lumière les idées futuristes de participants âgés de 30 ans maximum.
Leur projet Destroyed City Told comprend un mémorial du tremblement de terre de 1960 à Agadir, Maroc, ayant pour objectif la création d’un lieu de recueillement à la mémoire des victimes du séisme, et la construction d’un musée d’archéologie retraçant l’histoire de la ville. Une proposition humble et poétique, qui mêle architecture contemporaine et tradition berbère.

Alors que la 5e édition des LafargeHolcim Awards est aujourd’hui lancée, AA s’est entretenue avec une sélection de lauréats des précédents concours, dont Chamss Oulkadi qui revient aujourd’hui sur les suites données à Destroyed City Told et l’impact du Prix sur sa pratique de l’architecture.

Destroyed City Told, perspective aérienne. ©BOM architecture
Destroyed City Told, perspective aérienne. ©BOM architecture

AA. Pouvez-vous nous décrire le projet que vous aviez soumis à la Fondation LafargeHolcim pour la construction durable et qui vous a valu de remporter un Prix ? Quelles sont aujourd’hui les suites données à ce projet ?

Le mémorial d’Agadir est un projet aux nombreuses contraintes. Après le tremblement de terre de 1960, le site a été longtemps considéré comme un cimetière. Les fouilles archéologiques qui ont débuté il y a deux ans (afin de retrouver les traces de la veille kasbah) se sont arrêtées pour des raisons économiques et le prix LafargeHolcim était pour nous l’opportunité de faire revivre ce projet dans les médias pour que les autorités ne l’abandonnent pas.

Destroyed City Told, perspective intérieure. © BOM architecture
Destroyed City Told, perspective intérieure. © BOM architecture

AA. Quelles ont été les retombées et l’impact de ce Prix sur votre activité d’architecte ?

Après le prix LafargeHolcim, notre agence BOM architecture s’est définitivement consolidée. La Sarl BOM architecture s’est installée à Paris, l’objectif était d’inscrire notre réflexion architecturale dans la continuité de notre parcours personnel ainsi que de nos compétences pluridisciplinaires.

Destroyed City Told, perspective intérieure, patio. ©BOM architecture
Destroyed City Told, perspective intérieure, patio. ©BOM architecture

AA. Etes-vous restée en contact avec le réseau de la Fondation LafargeHolcim et/ou d’autres lauréats ? Si oui, dans quel contexte ?

La Fondation LafargeHolcim reconnaît l’importance cruciale de soutenir la prochaine génération de professionnels à développer leurs idées. Depuis la remise des prix, la Fondation a veillé à ce que les jeunes talents et leurs approches novatrices soient présents à de nombreux événements et que leurs idées soient relayées grâce aux nombreux workshop, tables-rondes et conférences qu’elle organise.

Maison de l'architecture de Tanger, en cours, perspective aérienne. ©BOM architecture
Maison de l’architecture de Tanger, en cours, perspective aérienne. ©BOM architecture

Pour en savoir plus sur le travail de Chamss Oulkadi et son agence BOM architecture (fondée avec Ghazal Banan et Khalid Ait El Madani) : http://bom-architecture.com

Pour découvrir le collectif New South, dont Chamss Oulakdi fait partie : http://newsouth.fr

Last call! Soumettez votre projet pour la 5e édition des International LafargeHolcim Awards avant le 21 mars. Toutes les informations sur le concours sont disponibles ici.

100 logements à Bordeaux, en cours, façade. ©BOM architecture
100 logements à Bordeaux, en cours, façade. ©BOM architecture

 

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