• Black Star Square, Accra, Ghana, 1961. © Julien Lanoo

  • Musée d'art contemporain, SO-IL, Californie, USA, 2016. © Iwan Baan

  • Atelier d'Amis, Collections Laisse béton et Pipeline, 2015. © Valentina Agneli

  • Imagined Time, Laurie Frick, 2011. © Laurie Frick

  • Crayons mécaniques Neri S, Giulio Iacchetti 2016. © Internoitaliano

  • Bibliothèque modulaire Nepi, Giulio Iacchetti 2015. © Delfino Sisto

  • 100% polyester, objet dansant n°42/dancing object No.42, Christian Rizzo & Caty Olive, 1999. © Caty Olive

Actualités

Profession architecte

Pour son numéro de rentrée, L’Architecture d’Aujourd’hui dresse un état des lieux de la profession d’architecte.
Perméable aux évolutions culturelles, urbaines, politiques, législatives ou sociales, l’architecte étend souvent ses compétences aux confins de sa pratique habituelle, dans un contexte qui ne cesse d’appeler une redéfinition du rôle de maître d’œuvre. Le dossier de ce nouveau numéro propose des pistes de réflexion sur la transformation du métier, à partir d’études de cas mettant en lumière les voies de diversifications explorées par différentes agences.

En 1975 déjà, Bernard Huet, architecte et rédacteur en chef d’AA, prenait fait et cause pour la profession, dans un éditorial brûlant qui dénonçait un métier gangréné par le pouvoir politique. Jean-Louis Violeau décrypte ce « Requiem pour un Ordre » dans la rubrique « Patrimoine ».
Et aujourd’hui ? Depuis l’intégration d’un économiste ou d’un avocat (agences Fuso, Engasser & Associés) jusqu’à la mise en place d’une cellule ou société dédiées à la recherche (X-TU, Woodoo), en passant par les stratégies d’export (Studio Milou, Architecture-Studio) les dynamiques actuelles révèlent une nécessité pour l’architecte de se positionner comme « chef d’orchestre ». Un constat partagé par Philippe Chiambaretta (PCA / Stream), Lucie Niney (agence NeM) et Carmen Santana (Archikubik), invités par AA à s’exprimer sur leurs pratiques respectives et les nouvelles voies qu’ils explorent face au désengagement de la commande publique. Un sujet traité en détails par Catherine Sabbah dans son « Enquête ».
Qu’en sera-t-il demain ? Réponse en 2066, dans un jeu d’anticipation auquel s’est prêté Jean-Philippe Hugron en conclusion de ce dossier.

Le cahier « Aujourd’hui » présente une sélection de bâtiments récents, livres et expositions dont la Triennale d’Oslo (jusqu’au 27 novembre) avec un focus sur l’initiative de coopération franco-norvégienne portée par l’Institut Français de Norvège. Dans la rubrique « Point de vue », Philip Yang, fondateur du « do tank » Urbem qui avait soumis 12 projets pour « Réinventer Paris », propose des pistes d’améliorations pour ce type d’appel à projets. Les Suisses de l’agence HHF, qui revendiquent l’ « inachevé » comme force architecturale, sont à l’honneur dans « Portrait ».

Le cahier « Regards », qui ouvre des perspectives vers d’autres disciplines, s’ouvre sur un symbole : celui du « Black Star Square » ou « Independance Square », à Accra au Ghana, photographié et commenté par Julien Lanoo pour AA. Essayiste, romancier, poète et agriculteur, Pierre Rabhi évoque, dans « Acteurs », sa vision de la décroissance. Dans « Design », Giulio Iacchetti (Internoitaliano) défend le recours à l’artisanat italien dans les objets du quotidien. La rubrique « Art » se penche sur la diversité de l’art de la performance.

Le Carnet de Tendances de septembre met en lumière le rôle des matériauthèques dans les agences d’architecture à travers une sélection de projets et propose un dossier spécial « salles de bains ».

 

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